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Le voyage d’affaires bascule dans l’open booking

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Le voyage d’affaires bascule dans l’open booking

21/11/17

Les voyageurs qui se déplacent pour des motifs professionnels sont tentés par des circuits courts de réservation. Quitte à zapper l’agence de voyages, d’après une nouvelle étude…

« 58% des voyageurs d’affaires veulent pratiquer l’open booking, assure Christophe Roth, Manager Consultant d’Epsa, cabinet de conseils en déplacements professionnels. C’est une tendance de fond. » Telle est l’une des conclusions d’une enquête menée par Epsa auprès de 975 professionnels collectées entre juillet et septembre 2017, et complétée par la consultation d’entreprises comme Airbnb.

L’influence des Millennials

Le voyage d’affaires pèse 28,2 milliards d’euros en France, dont un tiers des dépenses dans le transport (incluat 5,9 Mds d’euros dans l’aérien), a expliqué en préambule Epsa. Le marché est en croissance de 3,5% en 2017, et s’achemine vers +3,6% en 2018.

Comment cette dépense est-elle structurée ? En 2011, les trois quarts des réservations transitaient par un intermédiaire comme des agences de voyages. En 2017, près de 50% des réservations le sont toujours. « L’autre moitié ne l’est pas, c’est la réservation directe, l’open booking« , a souligné Christophe Roth. Une tendance boostée par les Millennials. Le voyageur, très informé, choisit lui-même ses canaux de réservations.

Une question, aussi, de coûts

Dans ce contexte, les sites grand public sont-ils avenir des voyageurs d’affaires ? Les Uber, MagicStay et Airbnb correspondent aux envies d’autonomie des voyageurs d’affaires dans leur procédés de réservation (58%), de collaboratif et d’expériences différentes, répond l’étude. « Globalement, 71% des voyageurs ont déjà pratiqué l’open booking. Et 69% ont constaté sur Internet des prix moins chers que ceux proposés par l’agence« , ajoute Christophe Roth, estimant le coût de l’agence compris entre 3% et 6% de la dépense

Le voyageur d’affaires et le voyageur loisir se ressemblent de plus en plus, complète-t-il. Les personnes désirent faires leurs recherches elles-mêmes, idéalement via une plate-forme unique, et accéder aux informations en temps réel. C’est l’hyperconnectivité, une attente forte, au même titre que la personnalisation et la simplicité.

Echo touristique de 21/11/17

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