Masques, distanciation, désinfection des cabines : Air France renforce la sécurité de ses passagers
En plus de la distanciation physique et de la désinfection des cabines, la compagnie a annoncé lundi qu’elle distribuait des masques aux passagers qui n’en ont pas. La réponse à une polémique naissante suite à la publication de photos d’un vol complet entre Marseille et Paris, sans protection pour les voyageurs.
C’est une nouvelle mesure qui devrait rassurer les passagers. La compagnie aérienne Air France a annoncé qu’elle distribuait depuis dimanche 19 avril des masques aux passagers qui n’en ont pas sur ses vols où les taux de remplissage sont trop élevés pour distancier les voyageurs.
« Dans la grande majorité des cas, le taux de remplissage de nos avions est de 30 à 40% ce qui nous permet de respecter les règles de distanciation sociale. Sur une minorité d’appareils, sur lesquels nous ne pouvons pas respecter ces règles, nous distribuons des masques, à l’entrée de l’avion, à nos clients qui n’en possèdent pas. Cette mesure sur laquelle nous travaillions depuis quelques jours a été mise en place hier », a indiqué lundi la direction d’Air France.
Désinfection des cabines
Une décision qui fait suite à la publication sur les réseaux sociaux il y a quelques jours de photos montrant un vol entre Marseille et Paris, pendant lequel aucune mesure n’était a priori respectée, de la distanciation sociale au port du masque. Toutefois, la compagnie rappelle que des procédures de désinfection spécifiques des cabines, avec la pulvérisation d’un « produit virucide », avaient déjà été généralisées.
Le transporteur aérien ira-t-il encore plus loin dans ses mesures ? Si oui, il pourrait prendre exemple sur la compagnie Emirates, qui a été la première à annoncer le 15 avril l’organisation des tests sanguins rapides sur ses passagers pour détecter le coronavirus. Au Canada, également, les précautions ont été renforcées à partir du 20 avril. Les compagnies aériennes qui y opèrent doivent désormais rendre obligatoire le port d’un masque dans les aéroports mais aussi à bord du vol, lorsque la distanciation physique n’est pas possible.
le quotidien du tourisme du 21 avril